Président minoritaire, élu par défaut, Macron veut imposer la régression sociale, à marche forcée

Publié le par Verdi

Macron, tel un cheval fou au galop, imite Sarkozy et enchaîne les lois

antisociales qui vont détruire la cohésion de la société française. Il ne représente pourtant que sa propre caste de riches et oublie que seuls 16 % des Français majeurs ont voté pour lui, au premier tour de la présidentielle, avec une abstention record de 57,36 %, aux législatives de juin 2017, qui ont porté une majorité de députés LREM serviles, à l’Assemblée nationale. 74% des Français estiment que la politique de Macron est injuste (sondage Elabe du 21 mars 2018)

Texte

Selon Hollande : « Macron n’est pas le président des riches, mais des très riches ». Qui a fait entrer le loup des nantis dans la bergerie des modestes ? N’est-ce pas ce même Hollande, aveuglé qu’il est et était par la doctrine libérale prêchée par et dans son entourage ? Au-delà du règlement de compte personnel contre Emmanuel Brutus Macron, Hollande enfonce le clou d’une évidence, largement admise en France et chez les observateurs étrangers : Macron, l’ex-banquier de Rothschild, ne pouvait et ne peut être que le président de sa caste d’ultra-riches, qui ont grandement financé et soutenu médiatiquement sa campagne électorale.

Il fallait être bien crédule, à l’image du « naïf ? » Hollande, pour croire un instant que ce jeune, né avec une cuillère en argent dans la bouche, serait du côté des citoyens qui avaient voté pour lui, en 2012. Au vu de cette première année de présidence, les faits sont là, et l’activité gouvernementale frénétique en témoigne chaque jour, avec des mouvements de protestation à répétition, des grèves partout, pas seulement à la SNCF, mais aussi dans tous les secteurs, - la santé, la justice, les universités, etc. -. Tous les secteurs publics sont visés par la volonté destructrice de Macron, avec comme conséquence des répercussions dommageables à la vie quotidienne des Français lambda. Les Français ont-il demandé ces réformes macroniennes ? Non, dans une large majorité !

Macron, comme Sarkozy en son temps, a déclenché une avalanche de lois et mesures qui vont toutes (ou presque) dans la même direction : la régression sociale tous azimuts. L’ arrogant président, aveuglé par son pouvoir, en a fait un combat personnel, comme un challenge, pour épater, pour prouver à sa caste de très riches qu’il est un thatchérien pur sucre, capable de faire mieux encore que sa maîtresse à penser, dans la casse des acquis sociaux légués par le CNR(Conseil national de la Résistance).

C’est l’argent et le soutien des riches qui ont fait Macron roi, pas les Français

Quand, en mai 2012, Hollande devient président de la République, Macron, alors inconnu des Français, se trouve propulsé, sur le conseil d’Attali, au secrétariat général de l’Elysée, pour y promouvoir l’ultra-libéralisme, voulu par les Bilderberg. En 2014, il est nommé ministre de l’Economie. Une ascension fulgurante ! Hollande, qui ne sait plus à quel saint se vouer, est en difficulté, harcelé sur sa gauche par les frondeurs et tiraillé sur sa droite par le sarko-compatible Valls, dévoré par une soif de pouvoir qui transpire à chacune de ses apparitions médiatiques.

Macron, en embuscade, sait que son atout maître c’est l’argent des riches, qui le soutiennent en coulisses. Lourdement affaibli par son propre camp « socialiste », Hollande est incapable de répliquer au départ du gouvernement de Macron, à l’été 2016. Sauf que, se faire élire président de la République sans avoir jamais été élu, sans un parti politique derrière soi, sans notoriété aucune, relève d’une gageure folle. Oui, mais, une fois encore, quand l’argent est là, avec, de surcroît, des amis riches et puissants, qui possèdent 90 % des médias -Drahi, Bolloré, Bouygues, Arnault, etc.-, l’impossible n’est plus chimère. Il manquait un coup de pouce du destin, c’est Bayrou, le centriste, qui le donnera, en s’alliant à Macron, en février 2017.

Jusque-là, et après avoir apporté, pour certains, leur bulletin à Macron, à défaut d’avoir été convaincu par un autre candidat, les gens, dubitatifs ont observé ce nouvel animal politique, devenu « leur » président, alors que présenté par les médias libres comme le président exclusif des riches. Ce dont une majorité de Français est aujourd’hui convaincu, au regard des cadeaux royaux faits aux plus possédants, alors que Macron a réduit les APL pour les plus modestes et ponctionne financièrement durement tous les retraités, sans exception, et qu’il s’apprête à massacrer « économiquement » les malheureux chômeurs, par des mesures coercitives d’une rare inhumanité ! Ce n'est donc pas un hasard, si 74% des Français estiment que la politique de Macron est injuste, selon un sondage Elabe, du 21 mars 2018.

Un président par défaut, ultra-minoritaire, non-représentatif des Français

Reste que l’argent, qui vous permet le « hold-up » de l’élection présidentielle et des élections législatives qui ont suivi, ne vous assure pas une représentativité exemplaire. Loin s’en faut ! C’est bien là que le bât blesse, dans cette épopée macronienne, dite jupitérienne. Macron a dépensé 16,7 millions d’euros (1) pour n’obtenir, de fait, que 16 % des voix des citoyens majeurs (2) (2-1), au premier tour, en avril 2017, celui du vote de « probable » conviction. Plus préoccupant, le taux d’abstention au premier et, pire, au second tour des législatives, a crevé de plafond de la non-représentativité avec seulement 42,64 % de votants (3).

Près de 31 millions de Français -sur environ 54 millions, en âge de voter- n’ont exprimé aucun choix, au second tour des législatives, le 18 juin 2017. Une date hautement symbolique pour marquer la désaffection, voire la résistance ! Elle signifiait, d’emblée, une large non-adhésion au programme « En Marche », conçu pour tordre les gens, lesquels, sur ce coup, n’ont pas été si dupes que cela.

Ce que, manifestement, le dédaigneux laquais de Trump l’Etatsunien semble avoir zappé de sa mémoire de pharaon froid et insensible à la souffrance des petites gens.

A ses risques et périls ! Gavroche n'est plus très loin !

 

Verdi

Vendredi 27 avril 2018

 

(1) Quel candidat a dépensé le plus pendant la campagne présidentielle 2017

(2) Combien d’électeurs inscrits en 2017

(2-1) Combien d’électeurs inscrits en 2017

(3) Abstentions aux élections législatives de 2017

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