Réforme des retraites : Macron choisit le bras de fer avec les députés, un pari risqué

Publié le par Verdi

Le scénario était écrit d’avance, Macron a finalement dégainé le 49.3 pour passer, en force, sa réforme des retraites, qui va porter l’âge de départ à 64 ans, voire 65 ou plus. Sauf si une motion de censure est votée, ce qui, en dépit des espoirs de certains, est loin d’être fait, même si la France Insoumise a annoncé s’y rallier. Le bras de fer voulu par Macron est engagé, mettant la France en ébullition.

Texte

Il n'y a aucune raison sérieuse et valable, pas la moindre justification à cette réforme des retraites scélérate. De récentes études montrent que l’argument selon lequel l’espérance de vie augmente et justifierait le report (après celui de 2010) de l’âge de départ à la retraite est faux (1) (2). Les attaques répétées contre les plus fragiles n’ont plus rien à envier à la hargne anti-sociale de Sarkozy, pendant son piteux règne.

La motion de censure transpartisane du groupe Liot a-t-elle des chances d'aboutir ?

https://francais.rt.com/france/104878-motion-censure-transpartisane-groupe-liot-a-t-elle-chances-aboutir

 

Seule la destitution de Macron, le banquier Rothschild, est de nature à rétablir le droit, la sérénité et la justice sociale. Qui la propose parmi les parlementaires ? Aucun ! Alors qu'ils en ont le pouvoir et connaissent parfaitement la nuisance de Macron, ainsi que les dégâts profonds qu'il cause au pays.

Pour François Asselineau « Il faut la censure pour Borne et la destitution pour Macron »

https://www.youtube.com/watch?v=7y1lTCf7zkE

A ceux (les peu courageux parlementaires) qui expliquent que la destitution est impossible, au regard de la composition de l'Assemblée nationale et du Sénat et d'autres arguties infondées, j'ai maintes fois expliqué que l'important ce n'est pas tant de parvenir à le destituer (bien sûr c'est le but à atteindre) que de lancer la destitution, qui va achever de le discréditer, nationalement et internationalement, car la procédure est officielle (elle ne pourra être passée sous silence, y compris par les merdias) et d'un caractère exceptionnel ! Il y a un précédent, aux Etats-Unis, avec le président Nixon, sous le coup d'une procédure de destitution, qui a préféré démissionner, avant même son enclenchement, en 1974/75.

Il suffit de 58 députés, sur 577, ou 35 sénateurs, sur 348, pour lancer la procédure, en vertu de l'article 68 de la Constitution... Pourquoi ne le font-ils pas, plutôt que de se cantonner à un jeu de rôle de faux opposants ? Ce faisant, ils se rendent complices des agissements anti-France et anti-Français de Macron !

https://www.upr.fr/france/proposition-de-resolution-pour-louverture-de-la-procedure-de-destitution-du-president-de-la-republique-en-application-de-larticle-68-de-la-constitution/

C’est le propre des faibles et des lâches de s’en prendre aux plus faibles qu'eux. Le vrai visage de Macron est celui d’un psychopathe ne supportant pas les gens qui ne lui ressemblent pas ou ne lui obéissent pas. Farouche défenseur de sa caste de riches privilégiés, il s’est mis en tête, comme son lamentable prédécesseur, d’éradiquer, non la pauvreté, mais les gueux (les pauvres), les « fainéants » (les chômeurs) et les « improductifs » (les retraités et les impotents).

Nous sommes à des années lumière du programme du Conseil National de la Résistance qui, dans une France d’après-guerre exsangue, a été l’inspirateur de mesures, qui ont structuré durablement le pays, tout en assurant sa cohésion sociale. Un socle pour la société française, reposant lui-même sur une vision profondément humaniste, qui a assuré la prospérité de la France, pendant 30 ans, avant que le néolibéralisme des années 1970/80 ne vienne gangrener l’édifice.

Le CNR et De Gaulle, bâtisseurs d’une France sociale et économique forte

Voilà, résumé (source Wikipédia), le programme du CNR, adopté le 15 mars 1944 :

- des mesures politiques, comme le rétablissement de la démocratie, du suffrage universel et de la liberté de la presse ;

- des mesures économiques, caractérisées par « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie », ce qu'on appellera généralement les nationalisations, et qui est exprimé dans le texte comme « le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques » ;

- des mesures sociales, dont un rajustement important des salaires, le rétablissement d'un syndicalisme indépendant et des délégués d'atelier et « un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État »

De son côté, dans un discours, prononcé le 12 septembre 1944, De Gaulle -président du gouvernement provisoire de juin 1944 à janvier 1946, énonçait les « principes » qui guiderait son action (source Wikipédia) : « ...tout en assurant à tous le maximum de liberté, et tout en favorisant en toute matière l'esprit d'entreprise, elle (la France) veut faire en sorte que l'intérêt particulier soit toujours contraint de céder à l'intérêt général, que les grandes sources de la richesse commune soient exploitées et dirigées ... pour l'avantage de tous, que les coalitions d'intérêt ... soient abolies une fois pour tous, et qu'enfin chacun de ses fils, chacune de ses filles puisse vivre, travailler, élever ses enfants dans la sécurité et la dignité... »

500 € par mois pour vivre, quand Macron et son conjoint dépensent sans compter

En Afrique, qui s’en prend aux anciens est banni de la tribu. Une sagesse ancestrale dont ferait bien de s’inspirer le freluquet ratatiné, manifestement plus occupé à défendre les exigences contre-nature de groupuscules, que de mettre en place des mesures radicales pour éviter à la France de devenir un pays sous-développé, direction que le pays prend sous les incessants coups de boutoirs macroniens.

C’est un véritable de jeu de massacre, auquel assistent les gens, depuis 2017, impuissants ou groguis. Les chômeurs n’auraient, selon Macron, qu’à traverser la rue pour trouver du boulot et donc, comme, soi-disant, ils ne le font pas, ils seront punis et privés d’allocations. Les retraités n’ont pas à se plaindre, même lorsque qu’ils perçoivent moins de 1100 € par mois -seuil de pauvreté-.

Quelle indécence de la part de ce président de la République, lequel, aidé par son conjoint, ne recule devant aucune dépense somptuaire, pour donner une magnificence royale à son règne de monarque absolu, assis sur un trône qui semble vaciller de plus en plus.

Verdi

  1. Espérance de vie : des écarts considérables entre les riches et les pauvres

https://www.latribune.fr/economie/france/esperance-de-vie-des-ecarts-considerables-entre-les-riches-et-les-pauvres-767470.html

  1. Baisse de l’espérance de vie en Europe et aux Etats-Unis

https://information.tv5monde.com/info/baisse-de-l-esperance-de-vie-au-royaume-uni-et-aux-etats-unis-quand-la-redistribution-ne

 

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