Pourquoi çà va mal en Macronie, cet État voyou

Publié le par Verdi

En élisant Macron, le banquier d’affaires associé de la Banque Rothschild, président de la République, les Français ont fait entrer le loup dans la bergerie France. Pourquoi un pays, composé de citoyens éduqués et instruits, a-t-il porté Macron au pouvoir, avec les graves conséquences, que l’on mesure à présent, tant dans le domaine social, sociétal, économique qu’environnemental ? Parce que les possédants profitent de la peur, pourtant injustifiée, des gens, de ne pouvoir s’en sortir. Un climat entretenu, en permanence, par les médias inféodés à la Macronie, ceux-là mêmes qui ont promu, porté et portent encore Macron, obéissant aux ordres de leurs riches patrons de presse.

Texte

Pourquoi les gens ont peur ? Parce qu’on, -les merdias aux ordres-, les affole en permanence, en leur faisant croire que l’avenir est sombre, du fait d’une activité économique insuffisante, qui ne procure plus assez d’emplois. La réalité est que nous sommes dans un mouvement de raréfaction inexorable du travail, tel que nous le connaissons. C’est à cette réalité, que l’actuel gouvernement italien a enfin commencé à répondre, en créant un revenu universel de citoyenneté.

Pourquoi beaucoup d’emplois vont disparaître ? Parce que, du fait des progrès technologiques et de l’arrivée en force du numérique, la production de biens de consommation et les services nécessitent de moins en moins de main-d’œuvre. Que faire de ce surplus de main d’œuvre ? C’est simple. Lui donner les moyens de vivre, sans pour autant travailler. La marche historique vers la diminution de la pénibilité des tâches, indispensables pour vivre, va se poursuivre. Donc, il faudra bien distribuer, sans la contrepartie travail, suffisamment de monnaie à chacun, pour se procurer les biens et les services, dont il a un besoin vital.

Sans distribution de cette monnaie, en respectant la dignité de chaque individu, la société s’enfoncera davantage encore dans le système actuel, profondément inégalitaire, avec une poignée de rapaces sans vergogne, qui en tirent des profits financiers énormes et, sur l’autre versant, une masse de gens paupérisés, appauvris, culpabilisés de ne pas trouver un travail, devenu rare, du fait des progrès technologiques et numériques. Il faut donc changer notre façon de penser et comprendre qu’un jour viendra où, inéluctablement, pratiquement plus aucune main-d’œuvre ne sera nécessaire, pour produire des biens et offrir des services.

Banques et capitalisme sont le cancer de l’humanité

Et la monnaie là-dedans ? Eh bien ! elle n’est qu’un moyen d’échange, non une fin en soi. C’est pourtant ce à quoi sont parvenus les crapuleux banquiers, au fil des décennies, qui ont fait de la monnaie un produit soumis à la spéculation, pour en tirer des bénéfices colossaux. De surcroît, ces banquiers véreux émettent une monnaie fictive -la monnaie scripturale, par opposition à la vraie monnaie, dite fiduciaire-, ce sont les prêts accordés ou les découverts bancaires. Mais eux (les banquiers) récupèrent des intérêts ou des agios, qui n’ont rien de fictifs. En clair, ils vous prêtent de la fausse monnaie et, en retour, vous leur versez des intérêts en vraie monnaie, sonnante et trébuchante. L’arnaque de la monnaie de singe, produite par les banquiers, est cautionnée, encouragée par les instances européennes.

Cependant, les banques ne sont qu’un outil, très efficace, du système, dit capitaliste, dont les effets néfastes sur les gens sont amplifiés par la doctrine ultra-libérale, c’est-à-dire, la loi de la jungle.

Cette doctrine inhumaine, qui consacre la compétition acharnée, à outrance, entre humains, pour assurer leur survie, met en péril la pérennité même de l’espèce humaine, à cause des comportements inconscients et irresponsables, que le capitalisme ultralibéral induit. Voyez les dégâts, dont certains irréversibles, causés en un demi-siècle aux écosystèmes, à la faune, à la flore, sans oublier le dérèglement climatique, qui est une des conséquences les plus préoccupantes de ce système fric, véritable cancer de l’humanité, dominé par une poignée de profiteurs sans aucun scrupule, dont Macron, le petit, est un soldat zélé !

Si ce système engendre injustice sociale et misère pour les peuples de la planète, pourquoi est-il encore en place ? Pour comprendre, il faut revenir à ce que sont les organisations des sociétés humaines. Les communautés humaines se sont constituées en États, lesquels représentent le cadre à l’intérieur duquel les peuples des pays coexistent. L’État se veut la traduction de la volonté des citoyens. Son autorité s’appuie sur une administration et des services publics, les deux étant destinés à assurer la cohésion sociale, à consolider la conscience citoyenne. L’État édicte des lois censées être justes pour tous. L’État se doit d’être protecteur pour les plus fragiles.

Quand l’État devient un système de voyous

L’État ne peut fonctionner sans des hommes et des femmes pour le servir. De leur qualité, de leur compétence, de leur loyauté, de leur humanité vont dépendre les règles qui vont être adoptées. Des règles communes, normalement acceptées par tous les citoyens, qui elles-mêmes vont être déterminantes pour la qualité de vie de chacun et la cohésion sociale. Tout en maintenant un juste équilibre entre intérêt particulier et intérêt général. Or, c’est là que le bât blesse, depuis plusieurs décennies, sous couvert d’intérêt général, ce sont les intérêts particuliers de quelques-uns, les plus riches, qui priment.

L’État a vu arriver des femmes et des hommes à la double casquette, comme Messieurs Macron, serviteur de la banque Rothschild, et Philippe, ancien lobbyiste pour des groupes privés. Pour ne citer que les deux plus emblématiques, puisqu’ils occupent les plus hautes fonctions exécutives, l’un président, l’autre Premier ministre. Mais le mal est profond, car il touche, en particulier, mais pas uniquement, toute la haute fonction publique et ses 600 fonctionnaires, surpayés -jusqu’à 300 000 € par an, pour certains- .

Ces hauts fonctionnaires voyous, et ceux qui les protègent, font des aller et retour entre services de l’État et grands groupes privés, au gré de leur ambition, de leur soif d’argent et de pouvoir. Ce ne serait pas préoccupant, s’ils ne commettaient pas des infractions graves, -trahison de l’État par la divulgation et l’utilisation d’infos confidentielles, conflits d’intérêt, etc.- en utilisant leur connaissance des lois, fiscales notamment, pour mieux les contourner, lorsqu’ils travaillent pour ces grands groupes privés. Groupes privées auxquels ils permettant une optimisation fiscale maximum, au détriment des ressources financières de l’Etat. Il en résulte une corruption rampante, feutrée, à la française ! Un accommodement avec les lois, auquel M. Macron et ses sbires, eux-mêmes acteurs de ce système voyou, ne trouvent rien à redire, bien évidemment.

Les merdias, complices de l’État voyou macronien

Pourquoi, alors, tant de gens, qui se sentent à présent menacés, déstabilisés par l’État, ont élu un homme comme Macron, qui est pourtant le portrait type du serviteur du capitalisme ultralibéral ?

La réponse tient en un mot : les médias ou « merdias ». Il faut comprendre que les riches ne sont pas des idiots. La démocratie, ils s’en contrefichent. Mais il faut en garder l’affichage, pour faire propre ! Comment ont-ils fait ?

En à peine deux décennies, ils ont mis la main sur tous les médias, avec mission de conditionner les esprits, en ramollissant la capacité critique des gens au point de les abrutir totalement, par un abêtissement généralisé, ce que j’appelle la lobotomisation ou le décervelage. Dès lors que huit oligarques, c’est à dire les huit ou neuf milliardaires les plus fortunés de France, détiennent la quasi totalité de la presse audio-visuelle et écrite française, ils leur est facile de façonner l’opinion publique à leur gré. C’est ce qui s’est produit avec Macron, en 2016 et 2017. Ils en on fait un produit de consommation, profitant de la décrépitude du système UMPS, et sont parvenus, in extremis, à hisser le banquier Macron à l’Elysée, même si celui-ci n’a, en fait, été élu qu’avec 16 % des voix des citoyens français en âge de voter.

Comble de l’ironie, le même Macron est devenu à son tour un super patron de presse, puisque de lui dépend l’audio-visuel public français. Voilà, la boucle est bouclée. Si vous ajoutez une propension naturelle à la crédulité chez pas mal de gens, vous aurez compris pourquoi, sans trop réfléchir, pour tourner la page UMPS, beaucoup ont voté Macron.

Presqu’autant ont voté Mélenchon, celui que Macron le Petit, fatigué, a cherché à abattre, avec les descentes de police du 16 octobre, contre les Insoumis. Le chef de file des Insoumis qui, à quelques centaines de milliers de voix près, aurait pu diriger le pays, avec une sensibilité sociale et un humaniste, dont est visiblement dépourvu le président des riches.

 

Verdi

Jeudi 1er novembre 2018

 

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