Un an après : l’épopée présidentielle de Mélenchon

Publié le par Verdi

Le 23 avril 2017, il n’a manqué qu’un cheveu à Jean-Luc

Mélenchon pour franchir le premier tour de l’élection présidentielle. Qui ne se souvient du formidable engouement populaire qu’il soulevait à chacune de ses réunions publiques, pendant la campagne électorale. Si le socialiste Benoit Hamon avait été bien inspiré, l’issue de la présidentielle en eût été radicalement différente. Mélenchon serait à la place de Macron, le président thatchérien ultra-libéral, qui massacre le tissu social et sociétal français, pour le bénéfice exclusif des nantis.

Texte

S’il faut une révolution, elle arrivera ! Mélenchon en est parfaitement conscient ! La dictature de la finance sur les peuples est devenue insupportable, c’est ce que le chef de file des Insoumis martèle dans ses discours, repris en choeur par les seize autres députés de son groupe à l’Assemblée nationale.

En écho, des Français de tous bords discernent dans ce tribun hors norme, la stature d’un politique au sens noble du terme, qui tranche, dans la médiocratie régnante, par son parler vrai, son authenticité, son sens de la répartie face aux arrogants et fielleux journaleux inféodés aux puissances de l’argent. Un politicien pédagogue, qui aborde sans détour les problèmes réels qui empoisonnent, au quotidien, la vie de millions de gens, en particulier celle des plus modestes.

Ses propositions sont claires, inspirées par le souci du bien-être de l’humain, là où d’autres, égoïstes, engoncés dans des considérations comptables et autres doctrines libérales, restent plus soucieux de préserver leurs privilèges d’élu ! Il est l’un des rares à avoir compris que le système politique français est désormais obsolète. Il veut en changer, pour une nouvelle république, débarrassée des oripeaux des institutions précédentes, qui ont permis à nombre de politicards véreux et à une caste politique sans vergogne de s’engraisser sur le dos du peuple.

Souvent seul contre tous, mais avec le soutien de la vraie gauche

Après son tour de chauffe de 2012, le 23 avril 2017, suite à une campagne électorale formidablement populaire, il n’a manqué que quelques centaines de milliers de voix à Mélenchon pour atteindre le second tour de l’élection présidentielle. Si Benoît Hamon, le candidat « Don Quichotte » d’un parti socialiste en désagrégation, avait eu l’intuition ou la lucidité de rallier son ancien camarade, l’issue de la présidentielle en eût été radicalement changée.

On ne réécrit pas l’histoire, surtout celle des rendez-vous manqués. Il n’est cependant pas trop tard, dans la perspective de combats électoraux à venir, pour envisager, entre politiciens humanistes, un destin gagnant, cette fois, pour une gauche authentique, débarrassée des parasites libéraux.

Depuis 2008, année qui l’a vu quitter le parti socialiste, parfois seul contre tous, avec des « alliés » communistes pas toujours fiables, Jean-Luc Mélenchon a redonné sens aux idées généreuses qui sont l’essence même de la vraie gauche. Personnalité hors du commun, il a acquis la dimension d’un chef d’État, aujourd’hui en réserve de la République. Rares sont ceux qui s’y trompent.

Le nouveau Jaurès

Souvent odieusement attaqué par les virulents défenseurs de l’injustice ultralibérale, il fait toujours front, servi par une immense culture, un tempérament bien trempé, digne des Francs-Comtois. L’après-élection présidentielle ne se fera pas sans Jean-Luc Mélenchon, le nouveau Jaurès ! Il en donne la preuve, chaque jour, entouré d’Insoumis de tous horizons, en étant le principal opposant à Macron, le président des riches.

L’espérance d’un monde meilleur, qu’il a fait naître chez les 7 millions de Français qui ont voté pour lui, est loin d’être éteinte. Malgré la machine médiatique vent debout contre lui en permanence, les gens sont en phase avec sa vision humaniste de la gestion de la société.

 

Rendez-vous en 2022 !

 

Verdi

Mardi 8 mai 2018

 

L’épopée présidentielle de Mélenchon

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article