Macron, l’ultralibéral qui veut achever la casse de la France sociale

Publié le par Verdi

Il avait le vent en poupe. Après 11 mois de règne absolu, une grande partie des Français semble se rebiffer fortement, après avoir découvert le nombre impressionnant de régressions sociales que Macron a et veut imposer, avec pour objectif de casser une fois pour toutes le modèle social français.

Mieux qu’un long exposé ou un long discours, voici deux tableaux comparatifs qui nous éclairent sur deux sujets. Le premier expose, de façon concrète, poste par poste, les conséquences, positives ou négatives, de la politique ultralibérale de Macron, selon que l'on appartient aux protégés du président des riches ou non.

Le second tableau met en parallèle l’organisation institutionnelle française avec celle de l’Allemagne. La comparaison des deux systèmes est particulièrement éloquente et met en exergue une France politique, pour ne pas dire politicienne, hypertrophiée, qui profite grassement des largesses qu’elle s’octroie (troisième tableau : ce que coûte un député).

Chacun se fera son opinion, sur l’un et l’autre des sujets, à l’heure où, malgré des médias aux ordres sur tous les fronts pour les masquer, les tensions sont grandissantes, chez les cheminots, dans les hôpitaux, dans les universités, etc., pour ne citer que les plus apparentes. Une grogne qui pourrait bien se muer en franche colère contre le macronisme, ce thatchérisme d’un autre temps, dont la mission est de briser une fois pour toutes les acquis sociaux qui font, jusque-là, de la France, un pays socialement civilisé.

Macron, l’énarque banquier, devenu arrogant et méprisant

Une situation intérieure qui se dégrade et qui, apparemment, motive l’intervention (jeudi 12) de Macron sur une chaîne amie, TF1,avec dans le rôle de garçon serveur de soupe Jean-Pierre Pernaut, le journaliste estampillé « porte voix de la France rurale ». Quelques jours plus tard (dimanche 15) , l’intrépide président des riches devrait affronter Médiapart, pour montrer la puissance de sa musculature cérébrale, dans un contexte revendicatif et contestataire, face à Plenel. Nous verrons bien ce qu’il résultera de cette dernière confrontation. Une chose est évidente, Plenel n’est pas Pernaut.

A l’approche du 50ème anniversaire de mai 68, le décalage est énorme, entre le ressenti d’une grande partie de la population, qui s’en prend plein la tronche, comme le montre les tableaux ci-dessus, et l’ignorance de la souffrance de ses concitoyens (voir son attitude froide et distante face à cette infirmière qui lui reprochait de ne rien faire pour l’hôpital) de la part de cet énarque banquier policé, devenu arrogant et méprisant, depuis que le destin l’a facétieusement placé à la tête du pays.

Mais attention, le soleil ne brille jamais éternellement sur les têtes couronnées, fut-elle celle de Jupiter !

Chiffres, source : Liberté , j’écris ton nom

Source comparaison Allemagne/France 

Verdi

Mardi 10 avril 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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