Qu’elle serait belle la France… sans Sarkozy

Publié le par lecteur

 

Même imparfaite, la France sera toujours beaucoup plus belle sans le pire président que le pays a connu. Piètre chef d’Etat, dans un costume démesurément grand pour lui, à un an du premier tour de la présidentielle de 2012, la cote de popularité de Sarkozy continue de plonger irrémédiablement dans les abysses du rejet massif dont il est l’objet !

 

 

« Casse-toi pauv’con ». Depuis son lancement, en février 2008, au salon de l’Agriculture, la formule a fait florès et continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive. Pareille injure d’un chef d’Etat à un citoyen lambda ne pouvait sombrer dans l’oubli !  « Le style, c'est l'homme », disait le naturaliste Buffon. Il ne faut pas être grand clerc pour se rendre compte, très vite, de la nature de Sarkozy. Un individu qui, à maintes reprises, a déshonoré la fonction en insultant publiquement ses concitoyens.

 

Un individu d’autant plus dangereux, que ses actions sont imprévisibles et dépendantes de son caractère cyclothymique et irascible. Chez cet homme, la morale ne fait pas partie des ressorts de l’action politique. Il se situe aux antipodes d’un De Gaulle ou d’un Mendès-France ! Avec lui, le fascisme et la violence dont il se nourrit, de rampants, sont devenus réalité quotidienne dans le pays.

 

« Le problème Sarkozy, vérité interdite, est ailleurs. Ce que même la gauche étouffe, (…) c’est ce constat indicible : cet homme, quelque part, est fou ! Et aussi

fragile. Et la nature même de sa folie est de celle qui servit de carburant, dans le passé, à bien des apprentis dictateurs. (…) Mais les uns et les autres ont comme signé un engagement : on ne doit pas, on ne doit sous aucun prétexte, le dire. », écrivait de lui, lucide, en avril 2007, Jean-François Kahn.    

 

La popularité de loin la plus faible à un an de l’élection

 

Les dernières enquêtes d’opinion sont une énième confirmation de l’erreur « Sarkozy », pour ne pas dire aberration, dans l’histoire de la république française. Un dangereux faux-pas, comme l’épisode de Pétain et son Etat Français, entre juillet 1940 et aout 1944 ! Les anomalies politiques, heureusement, ne durent qu’un temps. A un an du premier tour de la présidentielle, l’IFOP et le JDD viennent de publier les scores des présidents, à des périodes comparables. « La popularité de Nicolas Sarkozy un an avant la fin de son mandat est de loin la plus faible », note Frédéric Dabi, directeur du département Opinion de l’IFOP.

Les résultats sont édifiants :

 

- De Gaulle décembre 1964 : 54% de satisfaits

Résultat Election présidentielle 1965 : élu avec 55,2% des voix

 

 

- Valéry Giscard d’Estaing  avril  1980 : 45% de satisfaits

Election présidentielle  1981 : battu avec 48,2% des voix

 

 

- François Mitterrand avril 1987 : 56% de satisfaits

Election présidentielle 1988 : élu avec 54% des voix

 

 

- Jacques Chirac avril 2001 : 56% de satisfaits

Election présidentielle 2002 : élu avec 82,2% des voix

 

 

- Nicolas Sarkozy avril 2011 : 28% de satisfaits

Election présidentielle 2012 :   ?

 

Source Ifop : cote de popularité des présidents candidats à leur réélection un an avant le scrutin !

 

A la lumière de ce qui est advenu à Giscard, le sort de l’agité est-il d’ores et déjà scellé ? Bien que n’ayant pas touché le fond comme Sarkozy, l’impopulaire Valéry n’avait néanmoins pu éviter  la défaite face à Mitterrand. Mauvais présage pour l’agité, nettement plus impopulaire que Giscard ? Comment cet homme, qui insulte, méprise les Français à l’envi, pourrait-il retrouver, ne serait-ce qu’un semblant de crédibilité et un minimum de crédit, y compris dans son propre camp, qu’il n’a eu de cesse de déconsidérer, de malmener ? Ce sera difficile !

 

Baisse de popularité ininterrompue depuis son élection

 

De majoritaires, avec 65% quelques jours après l’élection, les opinions positives n’ont pas tardé à fondre, comme neige au soleil, pour se transformer, à peine quelques mois après, en opinions majoritairement négatives, et finalement ne plus jamais remonter au-dessus de 50%, à partir de janvier 2008 !

 

La dégringolade s’est accélérée à partir de l’été 2009 où sa cote, bien que déjà négative, atteignait encore 45%! L’ensemble des instituts de sondage, -même les plus proches du pouvoir impuissants à corriger le tir-, n’ont pu que constater l’érosion, mois après mois, sans que rien ne semble pouvoir enrayer une chute, rapidement identifiée comme inéluctable.

 

Cependant, à l’approche de l’élection, à la différence de ses prédécesseurs qui tous, à l’exception de Giscard empêtré dans l’affaire des diamants de Bokassa, ont su rebondir, l’agité de l’Elysée ne fait plus illusion qu’au sein d’un quarteron de sarkozystes fanatiques irréductibles, formatés sur le modèle du timonier sur talonnettes.

 

Ni épaisseur politique, ni trempe d homme d’Etat, il apparaît désormais à 80% des Français pour ce qu’il est : un minuscule président, détesté pour sa politique calamiteuse à l’intérieur, dont les menées guerrières coloniales sanglantes -coup d’Etat en Côte-d’Ivoire- et le soutien aux dictateurs Kadhafi, Ben Ali, Moubarak- font honte à la France. 

 

Une majorité de Français sait à présent que  la seule préoccupation de Sarkozy est de profiter de son pouvoir à l’Elysée pour s’en mettre plein les poches, favoriser son clan familial pour se vautrer dans un luxe ostentatoire.

 

Les (vrais) journalistes… il faut leur marcher dessus

 

L’hallali va-t-elle sonner pour ce perturbateur de la démocratie et des idéaux républicains français ? Lui, sentant le danger, tente par tous les moyens de bâillonner la gênante presse indépendante, implantée sur la toile internet, par des lois liberticides immondes (Hadopi, Loppsi2) ?

 

 Il est vrai que pour ce « grand défenseur de liberté de la presse », dixit Sarkozy lui-même, les journalistes ne sont que des «enculés », quand ils ne sont pas traités de « pédophiles » ! Attention ! Pas les journalistes à sa botte, c'est-à-dire 80% des encartés planqués dans les médias inféodés (les télés sarkoziennes de TF1 à France Télévision et les journaux de ses riches amis Lagardère, Dassault et consorts !).

Non ! Les autres, les « dinosaures », que le fasciste Sarkozy ne maîtrise et qu’il n’est pas parvenu à éradiquer, parmi lesquels l’emblématique patron de Médiapart,  Edwy Plenel. « Ceux-là (les journalistes), ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore, les bandits eux, ont une morale. » 

 

Ce qu’en disait un journal allemand, le Süddeutsche Zeitung, résume, non sans sagacité, la perception qu’ont les journalistes étrangers du président français :  « Un macho sans scrupule et brutal qui joue avec la peur des gens ».

 

Un pantin nuisible aux Français

 

Après quatre années de plein exercice du pouvoir, les Français, en particulier une grande partie de ceux qui ont voté pour lui en 2007, ont, manifestement, ouvert les yeux. C’est ce que révèle sans ambigüité l’enquête de l’IFOP.

 

Comment aurait-il pu en être autrement avec seulement 18,8 millions de français sur 48,7 millions en âge de voter qui se sont prononcés en sa faveur, soit tout juste 39% de la population !

Comment aurait-il pu en être autrement avec ce président à la hargne chevillée au corps, au pedigree de cancre, redoublant sa classe de sixième, décrochant son bac de justesse après repêchage, n’obtenant qu’un lamentable 7/20 à l’épreuve écrite de français, médiocre étudiant en droit, soi-disant titulaire d’un DEA de sciences politiques dont personne ne trouve la trace…

 

Pathologiquement jaloux de Barak Obama, dont la classe, l’intelligence et la culture font l’unanimité, Sarkozy se rêve le maître du monde comme un gosse devant sa Nintendo. Malheureusement pour lui, il n’est qu’un pantin éphémère et vulgaire, nuisible aux Français comme peu de responsables politiques l’ont été ! Il faut davantage rechercher son ou ses talents (supposés ?) dans l’arsenal infini de ses comportements hostiles, négatifs, dans sa propension à l’insulte et la virulence, plutôt que dans une intelligence et une culture demeurées, elles, dans les nimbes de son imagination.

 

Ce qu’en disait son ex-femme Cécilia en dit plus que de longues démonstrations : « Nicolas c’est un sauteur (…) il ne fait pas président de la république, il a un réel problème de comportement, il faut que quelqu’un lui dise. »

 

Même imparfaite, la France sera toujours plus belle… sans lui

 

Quand Sarkozy aura dégagé, la France respirera à nouveau sainement et sereinement. Une apothéose que des millions de Français espèrent, dès le mois d’avril 2012, sans attendre l’issue d’un hypothétique second tour !

 

Débarrassée de ce fou, qui aura déstabilisé les Français pendant dix ans, même parfaitement imparfaite, la France sera toujours beaucoup plus vivable!

 

Cet « ersatz » de président retrouvera le statut de simple justiciable et devra s’expliquer sur un certain nombre d’affaires qui l’attendent à sa sortie de l’Elysée : Bettencourt-Woerth, Karachi, Clearstream, Wildenstein, Médiator, etc.

 

Un juste retour de bâton qu’attendent les trois quart des Français bernés, spoliés, roulés dans la farine par ce président des riches !

 

Que la France sera belle, sans lui, enfin !

 

Verdi

 

Dimanche 1 er mai 2011

Publié dans Sarkozy

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