Les Français, otages des banques et du pouvoir

Publié le par lecteur

Les Français, otages des banques et du pouvoir

Les Français, comme les Grecs, sont prisonniers d’un système, basé sur la monnaie dématérialisée, qui octroie des pouvoirs exorbitants aux banques. Une aubaine pour contrôler un peu plus encore, par ce biais, la vie de chaque citoyen !

La loi oblige un individu à détenir un compte bancaire, à partir d’un salaire de 1500 €. Bientôt, les paiements en espèces de plus de 1000 € seront interdits. Tout est fait pour que les banques s’en mettent plein les poches, sachant que les paiements effectués par chèque, par virement ou par carte bancaire sont, bien évidemment payants. Des centaines de milliers de jeunes, qui ne détiennent qu’un livret ou un compte d’épargne avec une simple carte de retrait, se retrouvent ainsi piégés. Même difficulté pour les personnes les plus âgées, habituées à payer en espèces leurs dépenses.

Jusque-là le seuil de paiement était de 3000 €. Le décret visant à limiter les transactions « anonymes » a donc été publié le 27 juin au JO. La mesure avait été annoncée par Michel Sapin, le ministre des Finances, le 18 mars, soi-disant, pour lutter contre le terrorisme. Sauf que les premiers à en pâtir sont les 99% de Français, titulaires d’un compte bancaire. Lesquels subissent déjà les tarifs souvent prohibitifs des services bancaires, à travers lesquels ils sont les otages des banques et, au-delà, de la finance capitaliste internationale.

Entreprise généralisée de contrôle des individus

Qu’à cela ne tienne, le ministre Sapin est manifestement satisfait d’avoir resserré d’un cran supplémentaire le collier qui étrangle chaque Français, usager par contrainte, des banksters de ce pays. Pourquoi par contrainte ? Parce qu’en droit, aucun texte de loi ciblé n’oblige un citoyen à détenir un compte bancaire, comme il est, par exemple, obligatoire de posséder une carte d’identité nationale. Non, la contrainte est plus pernicieuse, l’obligation d’avoir un compte bancaire intervient, dès lors que vous avez des revenus supérieurs à 1500 €.

Voilà LE privilège exorbitant par excellence, octroyé aux banques. Tous les Français ont un compte bancaire, ce qui représente 80 millions de clients. Passage obligé, donc, dans une agence, y compris pour les bas revenus, chacun est pris au piège du mercantilisme effréné des banques. Lesquelles vont toutes tenter de vous vendre tout et n’importe quoi, comme par exemple de la téléphonie ou de l’accès à internet, vous incitant au gaspillage de votre argent.

L’entreprise généralisée de contrôle des individus s’amplifie chaque jour davantage, sous prétexte de lutter contre le terrorisme. Le flicage des connexions internet en est une des dernières illustrations. De mesures restrictives en obligations astreignantes, les Français ressentent de plus en plus ces entraves comme autant d’interdits à leur liberté individuelle fondamentale.

Médias : la dose d’aliénation quotidienne

Si l’on ajoute la dose d’aliénation quotidienne que chaque Français subit de la part des médias, en regardant, écoutant ou lisant la plupart des télés, radios, magazines et journaux de presse écrite, tous formatés pour décérébrer l’individu, on mesure la difficulté pour un être, disons sain d’esprit, de se mouvoir dans cette société hyper-calibrée !

Ce qui guette les Français, c’est ce qui arrive aujourd’hui aux Grecs, prisonniers d’une monnaie dématérialisée qui, à partir de1973, par la volonté des puissances financières, avec la complicité des dirigeants ultralibéraux de la planète, a remplacé l’argent dit liquide –papier ou métal-. Le système monétaire, reposant désormais uniquement sur le virtuel, via l’informatique, il est loisible à toute organisation politique, tel que l’Eurogroupe, d’asphyxier les vilains petits canards, dits boiteux. Et partant, de priver de ressources essentielles tout un peuple.

Belle « preuve » de démocratie que donne au monde aujourd’hui une Union européenne lobbyiste ! Même les Etats-Uniens, les Chinois, les Indiens sentent que quelque-chose ne tourne décidément pas très rond dans la vielle Europe, devenue sous la pression allemande, un cabinet comptable, au détriment d’intérêts géostratégiques supérieurs.

« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'uni ni l'autre, et finit par perdre les deux ». Benjamin Franklin.

Verdi

Vendredi 10 juillet 2015

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